Caractéristiques

  1. Domaine d'utilisation
  2. Aspects techniques
  3. Le principe de la cross-Flow

Domaine d'utilisation

Le graphique ci-joint délimite le domaine d’utilisation de la turbine JLAKit. Celui-ci chevauche en partie celui de la JLA29, construite par JLA Hydro sprl depuis 1988.

Cette turbine convient pour des sites dont le dénivelé se situe entre 3 et 25 m. Le débit nominal exploitable par la machine est compris entre 20 et 220 l/s. Les sites couverts sont nombreux et peuvent facilement être exploités avec un génie civil limité.
 

Aspects techniques

Identification : JLAKit, turbine à flux traversant, généralement dénommée « Cross-Flow » ou «  Banki ». Elle hérite du rotor de la JLA29 (diamètre 292 mm), dont les aubages sont spécialement profilés en vue d’optimiser son rendement.


Admission d’eau : horizontale


Contrôle de débit : manuel, de type « vanne aileron ».


Largeur d’admission : limitée à un maximum de 300 mm, à fixer selon les caractéristiques débit et hauteur de chute du site.


Indications : la conception de la JLAKit ne la prédestine pas à travailler « en dépression », c’est-à-dire à exploiter la chute située entre l’axe du rotor et le plan d’eau aval. Cependant, un assemblage et une étanchéité particulièrement soignés devrait permettre d’atteindre cet objectif.

Fabrication : la machine est constituée de :

  • tôles en acier de 8 mm d’épaisseur dont une cintrée
  • profilés standards pour rigidifier l’ensemble,
  • pièces plus spécifiques : paliers en fonte, roulements, joints et autres pièces d’usage courant en construction mécanique.

Le tout est livré sous forme d’un kit. Les différentes pièces du kit seront emboitées et soudées suivant un mode opératoire simple et clairement établi. Aucune erreur de montage n’est possible si la procédure est respectée.

Le principe de la Cross-Flow

1903 :
L’ingénieur Australien A.G.M. Mitchell invente le principe de la turbine Cross-Flow.
1917 :
Le professeur Donat Banki, d’origine hongroise, publie différents travaux sur le sujet.
1920 :
La firme allemande Ossberger obtient des brevets pour certaines améliorations techniques et commercialise massivement ces turbines.
1949 :
Mockmore et Merryfield, de l'Université de l'état d'Oregon, publient un ouvrage complet traitant de la théorie de la turbine Cross-Flow et des résultat obtenus sur leur prototype.
1982 :
U. Meier, pour le SKAT, entame la rédaction de plans de construction d'une Cross-Flow destinée à un transfert de technologie vers les Pays du Sud (séries T1 à T12).


La construction de cette turbine est relativement simple car il n’y a que deux pièces en mouvement :

  • le rotor (sans poussée axiale) ;
  • l’organe de réglage du débit. 

Sa particularité est que l'eau traverse deux fois la roue. Les aubes périphériques sont entraînées par un flux successivement radial centripète et radial centrifuge.

Son rotor est totalement insensible aux feuillages, brindilles, algues, emballages plastiques, etc. Ceux-ci sont éjectés après un demi-tour sous l’effet conjugué du flux d’eau et de la force centrifuge.